Bohèmes au Grand Palais jusqu’au 14 janvier

Le commissaire de l’exposition Sylvain Amic a beau s’en défendre, le thème fait l’actualité. Quelque soit leur nom, Bohémien, Rom, tsigane, ils représentent une altérité à laquelle la société moderne accepte ou non de se confronter.

L’exposition réunit en fait deux parcours, une analyse historique de cette confrontation, puis de ce que les artistes en ont fait dans ce qu’on a appelé la « bohème artistique ».

L’histoire des tsiganes remontent au début du XVème siècle. Leur nom même exprime un part de leur origine : Gypsies pour l’Egypte, les Sarrasin, les Tartares, les Bohémiens de Bohème, les Roms ou romanichels… de même leur langue que les linguistes ont dès le XVIIIème rapproché du sanscrit, de l’Inde.

Les motifs de leur migration à travers l’Europe de l’Est vers l’Ouest restent obscurs : des guerres ou la servitude. Dès leur apparition en France au début du XVème siècle, les réactions mêlent la curiosité et la crainte. on apprécie leurs dons de guérisseur et de divination, mais on craint leur larcins.

 

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