Cézanne

  1. La technique de Cézanne
    • la couleur
    • A la fin des années 70, Cézanne et Pissaro commencent à renforcer les teintes par rapport au réel, pour compenser la moindre vivacité des couleurs du commerce (Shiff p78). Cézanne abandonne le clair-obscur, comme on peut le voir dans « les trois baigneuses » (79-82).

        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        

      De 1882 à 1885, il est à Aix et s’éloigne définitivement de l’impressionnisme.
      Depuis l’échec de l’exposition impressionniste en 1877, il ne participe plus aux expositions du groupe. Cézanne veut lutter contre « le danger qu’il pressentait dans la dissolution complète des volumes et la suppression de la couleur locale que Monet effectuait dans ses tableaux » (Rewald p155).
      Cézanne voulait « redevenir classique par la nature, c’est-à-dire par la sensation ».
      La nature était l’élément essentiel, la source de l’art, mais
      « il ne fallait pas la reproduire, il fallait la représenter. Par quoi ? Par les équivalents plastiques et colorés » (dit-il à Maurice Denis, texte cité par Rewald p155).

      De toutes les façons, pensaient les impressionnistes avec Guy de Maupassant
      « Quel enfantillage de croire à la réalité puisque nous portons chacun la nôtre dans notre pensée et dans nos organes (…). Les grands artistes sont ceux qui imposent à l’humanité leur illusion particulière » (Rewald p155)
        
        
        
        
        
        
      Cela évoque aussi le texte où Gombrich souligne combien l’illusionnisme n’est pas un horizon incontournable, dans « méditation sur un cheval de bois ».

      Dans une lettre à Pissaro, Cézanne décrit son travail des couleurs : « c’est comme une carte à jouer. Des toits rouges sur la mer bleue. Le soleil y est si effrayant qu’il me semble que les objets s’enlèvent en silhouette, non pas seulement en blanc et noir, mais en bleu, en rouge, en brun, en violet. Je puis me tromper, mais il me semble que c’est l’antidote du modelé (Rewald p155). Il conlue qu’il lui a fallut 40 ans pour découvrir que la peinture n’était pas de la suclpture ! (Rewald p192)
        
        
        

    • la forme
    • Émile Bernard raconte dans ses « Souvenirs », que Cézanne lui avait déclaré:
      « tout se rapporte dans la nature à la base du rond, du cône et du cylindre, c’est pourquoi l’artiste doit avant tout étudier ces figures simples et ce n’est qu’ensuite qu’il peut faire ce qu’il veut. »

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