collage gravure

Dans la suite de ce que noua avons déjà fait en collant des photographies noir et blanc et en les reliant avec de la gouache, je vous propose de faire le lien entre des gravures sur bois, avec des feutres fins noir et blanc. Ces parties ajoutées permettront de gommer les ruptures entre les documents issus de livres illustrés de gravures sur bois, courantes vers 1900, et largement utilisés par Max Ernst pour créer ses deux ouvrages mythiques que sont « la femme 100 tête » et « une semaine de bonté ». Max Ernst crée des visions. Le lecteur, comme dans un roman photographique ou un ouvrage illustré, est appelé à imaginer ce qui se passe dans chaque image et entre deux images.

Le monotype

Ernst n’ajoute rien à ses collages ou quasiment, de façon à ce que les images paraissent crées par un simple enregistrement du réel. ce sont des quasi-photographies de notre monde intérieur.


 
 
 
 
 
 
Max Ernst colle des morceaux de gravures, puis donne ses planches à un imprimeur pour qu’un artisan réalise des planches gravées. Il réussit ainsi à faire disparaître toute rupture entre les documents collés.Pour notre part, nous utiliserons les feutres pour ajouter des éléments de notre main. Cela permet aussi de continuer à rêver le pinceau ou le feutre à la main.

 
 
 
 
 
 
Le thème proposé est celui d’un « voyage extraordinaire », dont nous rêvons tous à cette heure de confinnement.

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