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Picasso. " la mort de casagemas" 1901

Pascale

Cette aquarelle montre un travail remarquable sur la profondeur : l’arrière plan ocre passant sous a mer lui permet de reculer : les deux plans se touchent. On retrouve ce même procédé sous le vert qui a été passé à la fin : le bleu léger permet d’établir une continuité avec le premier plan. Cela est encore plus visible au tout premier plan où les vagues se mêlent les uns aux autres jusqu’à nous faire tanguer… sans que cela ne soit mièvre : quelques vagues se détachent comme la brune à droite, ou la verte, ce qui donne une grande vigueur à l’ensemble.

Picasso. " la mort de casagemas" 1901

Mariane Genetine 1

Dans la première aquarelle de Mariane, on voit justement que l’arrière plan n’a pas été peint sous la mer, se qui détache les deux plans ; la montagne vient trop en avant. De même, le ciel et la montagne sont trop éloignés l’un de l’autre.

Picasso. " la mort de casagemas" 1901

Mariane Genetine 2

Sur la seconde aquarelle, le ciel et la montagne se superposent, ce qui crée un espace plus cohérent : la mer se détache devant ciel+montagne. Il faudrait faire de même entre les plans de chaque vague.

Picasso. " la mort de casagemas" 1901

Florence Monjal

Sur cette aquarelle, on remarque combien l’ajout de blanc ne permet pas suggérer la lumière qui se reflète sur chaque goute d’eau de l’écume. On peut en ajouter, mais très peu, ou pour montrer des vagues lourdes, comme empesées par la pollution par exemple. L’ajout de gouache alourdit souvent les aquarelles.

Picasso. " la mort de casagemas" 1901

Monique Goudet

L’aquarelle de Monique est alourdie elle aussi par l’utilisation de gouache blanche qui ne permet pas la transparence et donc la lumière, sauf sur l’arrière plan où aucun blanc n’a été utilisé. Pour faire les verts, il vaut mieux privilégier le jaune qui a servi pour le fond, sinon, on risque de faire « jurer »ou hurler les couleurs entre elles. A moins que cela ne soit recherché?

Picasso. " la mort de casagemas" 1901

Marie Jose

La transparence est bien conservée dans cette aquarelle, mais il faut faire attention à éviter les répétitions : l’espace entre les rouleaux doit être toujours varié avec rythme!
Mais on voit bien combien le rappel du jaune utilisé en haut permet de relier le vert avec le fond, même si ce rouleau vert continue à se détacher vigoureusement des autres.

Picasso. " la mort de casagemas" 1901

Katia 1

Les deux aquarelles de Katia permettent d’apprécier la progression. Autant le blanc ajouté dans la première alourdit l’ensemble, autant les réserves et les dégradés de couleurs de la seconde sont riches, variés et rythmés.

Picasso. " la mort de casagemas" 1901

Katia 2

Picasso. " la mort de casagemas" 1901

Jean-Luc 1


 
 
 
 
 
 
 
 
 
La première aquarelle de Jean-Luc a été faite pendant le cours, et créait trop de ruptures entres les plans à cause des bords plus sombres de chaque plans.

Picasso. " la mort de casagemas" 1901

Jean-Luc 2


 
 
Dans la seconde aquarelle, les réserves permettent d’aérer ces limites de plan trop sombres. Mais cela restait trop des limites de plans, des ruptures.

Picasso. " la mort de casagemas" 1901

Jean-Luc 3


 
 
Dans la troisième, au contraire, ces ruptures sont variées et parfois créent des dégradés, c’est-à-dire des continuités entre les plans.

Picasso. " la mort de casagemas" 1901

Marie-Hélène Colle


 
 
 
 
 
 
Je termine par cette très belle aquarelle de Marie-Hélène, dans laquelle on voit toutes les qualités recherchées, mpais aussi que l’ajout de blanc peut être bénéfique, et créer une variété supplémentaire.

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