gouaches aquarellées

Dans la continuité des cours de dessin, nous allons travailler sur la vue générale et son rapport avec le détail.
La vue générale est rendue par le dessin à la pierre noire que Géricault commence par faire sur papier teinté.
Il introduit quelques indications de couleurs dans un second temps, comme on peut le voir dans « Léda et le Cygne », dont l’arrière plan recule grâce à l’introduction de bleu.


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La force et la vigueur des gouaches de Géricault vient cependant des aplats de gouache blanche, qu’il faut poser en fin de parcours.
En effet, il faut choisir du premier coup où mettre les accents de lumière, où appuyer le regard, et surtout préserver ces blancs de tout mélange. Les blancs doivent rester blancs pour garder leur force.
En cliquant sur l’image, vous pouvez accéder à d’autres reproductions et quelques indications d’histoire de l’art.

Dès 1813 Géricault avait réalisé ce travail sur le motif.
Par rapport aux gouaches d’Italie, les contrastes restent encore plus uniformément distribués. Leur force n’est pas encore celles de la série des « nymphes et Satyres », mais les mélanges sont plus doux et correspondent encore aux débuts de Géricault qui vient seulement d’entrer dans l’atelier de Guerin.

Je vous propose quelques images comme point de départ de notre travail :

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>

  • Archives

  • Catégories

  • Recherche