1924. Surréalisme. Les puissances du rêve.

Chapitre en cours de rédaction….

I. Onirisme et peinture métaphysique

Onirisme : (oneiros = songe grec)

Il y a une grand tradition onirique : Caron, Bosch, Goya, Füssli, Redon, Moreau, mais aussi la grande analyse intérieure inaugurée par Klee (« rendre visible » ce qui ne l’est pas) et Kandisnky qui annoncent le surréalisme.

1. Rousseau (44-10)


013.rousseau . surpris. 1891BD » surpris ». 1891

Employé modeste chargé de contrôler les marchandises à l’octroi de Paris.

Autodidacte, mais expose dès 86.

Apprend en autodidacte au Louvre : il cherche à être un classique. Il est reconnu par Jarry, Apollinaire, Picasso, puis les surréalistes…car montre l’« inquiétant étrangeté » que Breton découvre au même moment à la lecture de Freud.

2. Chirico(88-78)

Cours de peinture à Munich : influence de Böcklin, de Nietszche

Voyage en 10-16 à Turin, Paris, et élabore une œuvre poétique

Est pris de rêverie sur la place santa Croce à Florence : la statue de Dante y donne naissance à l’œuvre « énigme d’une après-midi d’automne ».

« j’aime appeler aussi l’œuvre qui en résulta une énigme ».

Ses tableaux correspondent à la beauté définie par Lautréamont : «  beau comme la rencontre fortuite d’une machine à coudre et d’un parapluie sur une table de dissection ». Ils naissent aussi d’une étrangeté perçues.

de Chirico a produit un choc sur beaucoup de peintres plus jeunes : il a influencé :

-Ernst dès 1917

-Tanguy qui saute du bus à la vue de « le chant de l’amour » en 1924 et décide alors qu’il sera peintre.

-Magritte qui renonce à ses précédentes recherches futuristes après l’avoir vu…

015.chirico. portrait de G. apollinaire. 14

                                                                                                                                                                                                    »portrait de G. apollinaire ». 1914

3. Chagall(87-85)

Né à Vitebsk dans une famille  juive traditionnelle

Début d’une formation artistique en 1906. Puis part à St Pétersbourg

1910 arrive Paris à la Ruche, et expose avec les Delaunay,

1914 expose dans la galerie der Sturm de Walden, puis a été bloqué à Vitebsk par la déclaration de guerre.

Lui aussi représente une nature plus rêvée qu’observée. Quand il est à Paris, il rêve de sa Russie natale et lorsqu’il est en Russie, il rêve de Paris où il a fait les rencontre qui ont déterminé sa trajectoire artistique.

II. Fin du Dadaïsme

1.chronologie :

1916 : Tzara écrit à Max Jacob Paul guillaume et Apollinaire et leur apprend la naissance de Dada

1919 : Tzara noue des relations avec Picabia (qui va à Zurich)et avec Breton.

1920 : Tzara arrive à Paris

2. Littérature :

1919 est une année de transition :

-          Mort d’Apollinaire

-          Fin de la publication de « Nord-Sud » de Reverdy qui publiait les jeunes Breton, Soupault, Tzara…

-          Fondation de « Littérature » qui, contrairement à « Dada » ou « 391 », aura une plus grande nautralité typographique

 Sous l’influence de Tzara, Breton et Soupault écrivent les « champs magnétique »

Contrairement aux dadas qui montent des matériaux, ils cherchent à suggérer l’existence d’une infra langue inconsciente.

Cette expérience leur permet de se libérer de leurs premières influences (Barrès, Valéry, Gide…)

3. Arrivée de Tzara

Il oriente la jeune revue « Littérature » vers Dada

4. Exposition de Ernst.

Printemps 1921 à la galerie « au sans pareil » : C’est le premier rôle de critique de Breton

sorte de happening (avant la lettre) pendant le vernissage.

5. « Champs délicieux »

Man Ray arrive à Paris le 14/07/1921.

Une expo est organisée en décembre à la librairie de six avec un recueil de photo préfacé par Tzara

6. Échec du congrès de Paris

7. Soirée du cœur à Barbe.

Fin 22, Tzara organise une nouvelle soirée, mais le groupe de Breton est déjà dans les « sommeils hypnotiques » et Breton publie « entrée des médiums » attaqué par les surréalistes. Se termine par des heurts entre les deux tendances.

 

III. Surréalisme et Breton

Chronologie de son travail :

-          1919 revue littérature

-          1919 publication de « les champs magnétiques » avec P. Soupault : premièr texte écrit en écriture automatique.

-          1921 rend visite à Freud à Vienne =>cela les conforte dans la lutte contre la raison et pour la justification de l’automatisme.

-          Exposition de Ernst au « sans pareil » : première orientation du surréalisme non plus seulement vers la littérature mais vers la peinture.

-          1922 période dite des sommeils hypnotiques

-          1924 manifeste du surréalisme :

« Surréalisme, n.m. automatisme psychique pur par le quel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de tout autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale. »(Breton)

-          1924 début de la publication de la revue « la révolution surréaliste »

-          1925 organisation de l’exposition « la peinture surréaliste » :

« une conception très étroite de l’imitation, donnée pour but à l’art, est à l’origine du grave malentendu que nous voyons se perpétuer de nos jours (…). L’erreur commise fut de penser  que le modèle ne pouvait être pris que dans le monde extérieur (…) car : (…) c’est faire un piètre usage du pouvoir magique de la figuration, sont certains possèdent l’agrément, que de le faire  servir à la conservation et au renforcement de ce qui existait sans eux ».

-          1928 publication de Nadja

-          1929 second manifeste du surréalisme.

-          1930 la revue « la révolution surréaliste » devient « le surréalisme au service de la révolution » : orientation plus politique du mouvement.

 

IV. La peinture surréaliste

1. But :

agression contre interprétation pragmatique du monde

 

2. Caractéristiques Techniques

A ligne courbe 

B fixation du rêve

C dissonance hallucinatoire  ou  volontaire 

D titre

E hasard 

F collage

3. Les expositions

1936 galerie Ratton. N° spécial de cahier d’art avec un texte de Breton consacré à la « crise de l’objet ».

1938 galerie des beaux arts(reconstituée au début de l’exposition « l’art en guerre »)

1940 exil aux USA.

1942 exposition fit papers of surréalism à NY

V. les artistes

1. Man ray. (USA1890-76)

1914 achète un appareil photo

1915 première exposition de peinture. Rencontre Duchamp.

1920 installation en France. Accueilli par les surréalistes.

2. Max Ernst (81-76)

Étudiant en lettre à Bonn.

1913 participe au premier salon automne allemand organisé par Kandinsky et Macke et rencontre Arp.

Rejeté des artistes de la jeune Rhénanie pour anarchisme, il se lie avec Baargeld, retrouve Arp et rencontre Klee et participe à Dada à Cologne.

Dada l’a libéré des contraintes du métier, comme Breton a été libéré de l’écriture classique par le collage de textes.

Breton l’invite à exposer sans avoir rien vu de lui : les collages qu’il envoie répondent parfaitement au « champs magnétiques », et à l’écriture automatique : ils sont, comme Breton l’écrit dans la préface « une véritable photographie de la pensée ».

 

Il y voit

« la faculté merveilleuse, sans sortir du champ de notre expérience, d’atteindre deux réalités distantes et ,de leur rapprochement de tirer une étincelle (…) et en nous privant du système de référence, de nous dépayser en notre propre souvenir (…). De celui qu’elle comble, une  telle faculté ne peut-elle faire mieux qu’un poète, ce dernier n’étant pas forcé d’avoir l’intelligence de ses visions et devant, de toute façon, entretenir avec elles des rapports platoniques? »

Dans « au delà de la peinture », Max Ernst raconte la transformation de pages publicitaires en « une image fidèle et fixe » de ses hallucinations, par des combinaisons et des recouvrements

L’exposition a lieu au « Sans Pareil » en 21. Elle s’oppose à l’action de Tzara ou de Picabia qui n’y apparaîtra pas.

L’exposition réunit 56 collages et le premier texte de Breton sur les arts plastiques.

C’est de l’humour noir dada avec cet écorché aux yeux fermé comme s’il dormait.

 

3. Masson (1912-87)

1912 académie royale de peinture en Belgique. Verhaeren lui conseille d’aller à Paris

1913 BA de Paris

1914 engagé. Bataille de la Somme. Blessé gravement au chemin des Dames. Pendant la convalescence est interné pour antimilitarisme.

1919 amitié avec Soutine

1921-23 rencontre Gris, Miro, Leiris puis Aragon.

1924 expo chez Kahnweiler.

À cette exposition, Breton achète… »les 4 éléments ». (1923-24)

Il intègre les rangs surréalistes avec ce qu’il dit être la première fois lui permet de faire entrer une « philosophie dans un tableau »

La composition est sinueuse de façon à combiner les éléments entre eux

Définition de son automatisme.

Dans « le rebelle du surréalisme » , il définit l’automatisme :

« a. la condition 1° était de libérer l’esprit de tous liens apparents. Entrée dans un état voisin de celui de la trance

b. la rapidité d’écriture.

Ces dispositions une fois obtenues, sous mes doigts naissaient des figures involontaires et le plus souvent gênantes, inquiétantes, inqualifiables.

La moindre réflexion rompait le charme. Mais lorsqu’à la fin apparaissaient les images, je ne pouvais me défendre d’un mouvement de honte – un indescriptible malaise – joint à une exaltation vengeresse. Comme d’une victoire remportée sur je ne sais quelle puissance oppressive… »

4. Tanguy (00-55)

5. Miro (93-83)

6. Dali (04-89)

7. Magritte (98-67)

8. Brauner

9. Roy

10.Giacometti (01-66)

11. Arp 

12. Bellmer (1902-75)

oppenheim. déjeuner en fourrure. 36

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