Chronologie des mouvements
( les cours disponibles apparaissent lorsque vous cliquez sur leurs titres )- le cinquecento en Italie du nord
- expression chez Rembrandt
- Constable
- Le Réalisme
- Rodin
- Impressionnisme et Cézanne (1874)
- Néo-impressionnisme (1886)
- Fauvisme (1905)
- expressionnismes
- primitivisme
- Cubisme (1908-14)
- futurisme (Italie 1909)
- Dada (1916-24)
- Marcel Duchamp (1887-1968)
- retour à l’ordre (1918)
- nouvelle objectivité (1923)
- Mondrian et de Stijl
- art russe (suprématisme-constructivisme)
- Bauhaus (Weimar1918-Dessau1933)
- Surréalisme (1924) : une introduction et les visuels du cours de janvier-avril 2020 à la Sorbonne-Nouvelle
- introduction au Surréalisme
- (TD1. Sorbonne Nouvelle) la nouveauté de Giorgio de Chirico en 1912
- (TD2. Sorbonne Nouvelle) Max Ernst au sans pareil et la fin de Dada en 1921
- (TD3. Sorbonne Nouvelle) Le surréalisme entre 1924 et 1930. Miro et Dali
- (TD4. Sorbonne Nouvelle) Le cinéma et photographie surréalistes
- (TD5. Sorbonne Nouvelle)les oeuvres de Boiffard et de Masson face à la pensée de Georges Bataille
- (TD6. Sorbonne Nouvelle) Le surréalisme et l’objet. Giacometti et l’exposition internationale du surréalisme de 1938
Très bon travail documenté, et insistant sur les points importants de cette exposition.
Vous auriez du cependant parler davantage du vernissage qui, comme dans tous les vernissages depuis Dada, fut un véritable événement.
On put notamment y voir la danse de Héléne Vanel, seule personne dont le nom figure sur l’affiche, et dénommé « acte manqué » : ce fut une véritable performance sur le thème de l’hystérie (cf. mes visuels du TD6)
Vous auriez pu aussi montrer ce que la scénographie avait d’inhabituel en 1938. Il s’agit d’une aventure tout à fait éclairante face à la montée de ce que Brian O’Doherty a appelé ensuite le white cube, à savoir l’apparition du lieu d’exposition retranché du monde, comme dans l’exposition de 1938, mais neutre, de façon à proclamer l’autonomie de l’oeuvre d’art (cf. mes visuels de l’exposition organisée en 1936 au MoMA sur le surréalisme, et dont le groupe rejetait absolument la scénographie neutre) - (TD7. Sorbonne Nouvelle) Abstraction et réalisme des années 30. Soulages et Hélion
- (TD8. Sorbonne Nouvelle) abstraction et réalisme à la libération. Fautrier et Zoran Music
- Dossier : Zoran Music – Nous ne sommes pas les derniers 195 Ella Rakotonanahary & Stéphie Pougin (parcours Musique)
- Zoran Mušič, L’art pour survivre au chaos.par Eva Cantin et Eglantine VALLERENT (parcours Musée)
Très bon dossiers, bien documentés, sur Music , Jeanclos et Najah Albukai .
Vous auriez cependant pu parler de la technique employée ici. Pourquoi Zoran Music utilise-t-il ces techniques classiques? Huile, aquarelle et ici gravure?On peut se demander cependant comment ces trois œuvres résonnent dans le paysage d’après guerre.- Comment répondre à de tels traumatismes ?
- Comment répondre aussi au rejet de l’abstraction par le nazisme comme par le communisme. Par réaction, ces rejets ont poussé les artistes de la libération vers l’abstraction, et contre la figuration. Hitler, dans son amour pour Wagner, Caspar David Friedrich… conduit au rejet de ces artistes vus comme compromis par les nazis.
- Comment réagir aussi à la position d’Adorno qui en 1949, écrit dans un article intitulé « critique de la culture et société »
« La critique de la culture se voit confrontée au dernier degré de la dialectique entre culture et barbarie : écrire un poème après Auschwitz est barbare, et ce fait affecte même la connaissance qui explique pourquoi il est devenu impossible d’écrire aujourd’hui des poèmes. »Cette position a été abondamment commentée. Adorno lui-même l’a fait à maintes reprises, car il ne s’attendait pas à un tel succès de sa sentence. Beaucoup de ces prises de position ont été publiées dans « métaphysique. Concept et problèmes » paru en 1965 (traduction chez payot en 2003) :“la culture ressuscitée me semblait creuse —, on doit dire par ailleurs qu’il faut écrire des poèmes, au sens où Hegel explique, dans l’Esthétique, que, aussi longtemps qu’il existe une conscience de la souffrance parmi les hommes, il doit aussi exister de l’art comme forme objective de cette conscience. »
Zoran Music a crée sa série après ce débat, qui me semble alourdir toute les réflexions esthétiques de l’après guerre. Cela est vrai pour tous ceux qui voulaient oublier, notamment en Allemagne ou en Autriche, mais aussi ailleurs. Il faudra attendre les années 80 et la chute du mur pour que ce débat puisse vraiment apparaître au grand jour.
Ce débat est important ici dans l’opposition entre
• Hélion qui revient à la figuration à la fin des années 30 après avoir vu ce que donnait le communisme.
• Soulages qui expose ses brous de noix dans une Allemagne en ruine sous les bombardements alliés.
• Fautrier qui est présenté comme résistant après guerre avec ses « Otages »
• Music qui préfère le silence avant de révéler au grand jour que les horreurs continuent .
Il ne s’agit pas de trancher. Cela est ici impossible. Néanmoins, on peut interroger un peu plus les deux œuvres plus récentes de
• Jeanclos qui oppose à l’horreur, une beauté et un fragilité
• Najah Albukai qu’on pourraitt questionner pour son côté très illustratif ?
Comment être à la hauteur de ces enjeux ? - (TD9. Sorbonne Nouvelle) De l’expressionnisme abtrait à l’action painting. de kooning. Namuth et Pollock. Newmann
- cours sur W. de Kooning vers les « Women »
- dossier de Margot Lardet et Coline Charlot (parcours Théâtre) « Woman I » de de Kooning et « Darling » de Cecily Brown et « sans titre » de Ren Hang
- dossier de Mélanie Desmaret (parcours Géopolitique) sur le film « Jackson51″ de Namuth (1951) et Suzanne Verdier
> Pollock 51 par Hans Namuth (1951)
- L’expressionnisme abstrait
- abstraction en Europe après 1930
- abstraction de tradition française
- abstraction lyrique
- abstraction géométrique
- Op’ art
- art cinétique
- informel
- la sculpture, le mouvement et le son après 1950
- minimalisme (New York . années 60)
- antiforme (New York années 60)
- Pop art (Londres 1955 – New York 1961)
- Happening (New York 1961)
- Land Art (USA 1966)
- Francis Bacon
- figuration narrative (Paris 1964)
- figuration libre (1981)
- postmodernisme (années 80)
- l’art contemporain
Thèmes de travail
- L’autobiographie et la fiction
- qu’est-ce que la création?
- le White Cube comme nouvel espace d’exposition
- la photographie et la peinture
Analyses d’œuvres
(pour les obtenir, cliquer sur les sujets ou sur les conseils généraux)
- Conseils pour l’analyse plastique d’une peinture (niveau : bac)… et ci-dessous, quelques exemples d’analyses plastiques :
- « intérieur aux violons » de Matisse (1918-21)
- « champ de coquelicots près de Vétheuil » de 1878, de Monet
- « portrait de Tristan Tzara » de 1916, de Arp
- « Roue de bicyclette » de 1913, de Duchamp
- « L’équipe de Cardiff » de R.Delaunay de 1913-14
- « Under the water » de Kawamata Interview de T. Kamawata au sujet de son œuvre : « Under the water » (2011)
- « passage des chaises » de Kawamata
- « nu descendant un escalier« . de M. Duchamp (1912)
- « casseurs de pierres » de Courbet (1849)
- « Huts » de Kawamata (2010.centre pompidou)
sujet thématique, en lien avec une analyse plastique d’une oeuvre
(pour les obtenir, cliquer sur les sujets ou sur les conseils généraux)
- à partir de quelques exemples précis de Courbet, vous vous demanderez ce qu’est un paysage pour Courbet et en quoi ce peintre questionne la notion de sublime. »
- « le traitement de l’espace chez Kawamata« . à partir d’exemples précis, vous vous demanderez comment Kawamata prend en compte l’espace dans lequel il travaille et l’espace qu’il crée. «
- Etre artiste c’est le meilleur moyen de communiquer avec les gens, sans parler » à partir d’exemples précis, vous analyserez cette citation de Kawamata
Ouvrages récents
- éloge de l’aplomb. Philippe Forest. éd. Gallimard. Collection art et artistes.
- Jean-Pierre Formica. Olivier Kaeppelin. éd. Actes Sud
- Valadon et ses contemporaines
- Giorgio de Chirico. la peinture métaphysique. éd. Hazan
- Désirer désobéir. Ce qui nous soulève. Tome I. Georges Didi-Huberman. Éd Minuit
- Sur un nuage de terre ferme. José Tomàs à Grenade, le 22 juin 2019. André Velter et Ernest Pignon Ernest. éd. Actes Sud
- « supermarché des images » éd. gallimard
- « Déchaîner la peinture. la peinture au défi. Yannick Haenel. éd. Actes Sud »
- « Greco ». Sous la direction de guillaume Kientz. Louvre éditions.
- Léonard de Vinci. Le génie en dessin. Martin Clayton. éd Flammarion
- « Au delà du principe de plaisir » de Adel Abdessemed. éd. Actes Sud
- « Le Corbusier, penseur du musée ». Catherine de Smet. éd. Flammarion
- « Francis Bacon ou la Mesure de l’excès » de Yves Peyré
- « figurer la création du monde » de Florian Métral. édi. Actes sud. 2019
- « Portes closes et œuvres invisibles » de Denys Riout. éd. Gallimard. 2019
- « Ninfa Dolorosa ».Georges Didi-Huberman. Ed. gallimard.
- « Sade. Attaquer le soleil ». Annie Le Brun. Ed. gallimard.
- « L’énigme Marcel Duchamp. L’art à l’épreuve du cogito » de Philippe Sers. Ed Hazan «
- De Staël »
- « la disparition des lucioles ».
- « Philippe Cognée «
- « Mantegna » de Mauro Lucco. éd. actes Sud
- « Jean Delville(1867-1953). maître de l’idéal.
- Annette messager » de Catherine GRENIER. Editions FLAMMARION / CNDP
- La nuit tombée » de Antoine Choplin «
- Gina Pane. Terre-artiste-ciel »de Sophie Duplaix. Ed. Actes Sud
Bonjour,
Bravo pour votre topo très interessant sur le réalisme, et surtout le contexte politique et philosophique,
cependant que diriez vous sur l’impressionisme ? y aurait il d’après vous un contexte politique, voire philosophique qui aurait influencé ce courant artistique ? le « laiser aller » du XIX qui fait suite à l’ancien régime ou tout était sous ordre ? merci de votre réponse,
blandine de Verthamon.
Bonjour,
Merci de votre commentaire.
Concernant les impressionnistes, qui ont été rejeté pour la plupart et pendant très longtemps, il faudrait effectivement que je rajoute quelques développements. Mais Ce mouvement a fait l’objet de davantage de publications.
Concernant l’attitude des politiques à leur sujet, ce que je trouve le plus remarquable est leur mauvaise conscience ultérieure. Des années plus tard, se rendant compte que l’attitude des collections nationales a laissé passer la plupart des peintures impressionnistes partir à l’étranger, et comme il était trop tard (les prix étaient trop élevés), il fallait accepter davantage les nouveautés artistiques…
Si vous le voulez, je peux vous indiquer les sources qu’il serait le plus utile de consulter au sujet des impressionnistes.
cordialement
Hugues Absil