A partir de l’étape 4, je vous conseille de préserver des réserves autour de chaque couleur que vous prévoyez vive. Il faut cependant « monter » ces teintes progressivement. Les réserves permettront à chaque couleur de rayonner librement.
Ayant constaté que les tons étaient encore un peu étouffés par le bateau rouge entouré de bleu outremer, dans ma seconde version, j’ai accentué encore les réserves, notamment dans le ciel.
Dans l’aquarelle de Mariane, on voit combien l’absence de réserve autour des teintes du premier plan produit une sensation d’étouffement.
La comparaison avec une de ses étapes intermédiaires montre que cette sensation était moins forte avec les teintes plus diluées. Il faut donc prévoir des réserves dès que vous pensez monter vos teintes. Dans son premier plan, il aurait fallut prévoir des réserves.
Marie Jose renforce les réserves au contraire, et peut ainsi monter encore ses teintes. Le jaune indien donne une grande force à sa lumière.
Sa seconde aquarelle sur les falaises d’Etretat utilisent davantage le blanc-lumière classique. Je ne pense pas que les pointillistes l’auraient traité de cette manière : la luminosité des falaises me semble moins forte que celle des rochers de Cross au Traya par exemple. Mais peut-être la lumière normande ne l’appelait pas autant que la lumière du sud. L’aquarelle de Catherine construit un espace harmonieux et vigoureux avec, là aussi, des contrastes plus fort au premier plan qu’au second dans lequel les teintes sont plus diluées. Par rapport au premier travail de Marie Jose, l’espace ma paraît plus construit et logique (comme sur le travail du mât), mais moins dynamique. Sans doute est-ce dû aux réserves plus rares, mais par contre les couleurs me semblent plus richement variées.
Laisser un commentaire