« D’une manière générale, par mes expériences, j’ai cherché à provoquer un comportement différent du spectateur (…) pour trouver avec le public les moyens de combattre la passivité, la dépendance ou le conditionnement idéologique, en développant les capacités de réflexion, de comparaison, d’analyse, de création, d’action. »
Artiste historique, figure influente de la création la plus contemporaine, Julio Le Parc bénéficie pour la première fois en France d’une exposition de cette envergure. Son art engagé est un art d’immersion où, grâce à des recherches sur la lumière et le mouvement, le visiteur est invité à découvrir de nouvelles manières d’interagir avec le monde. On découvre une pratique éloignée de tout psychologisme, un art qui participe d’une utopie sociale et qui, sur un mode industriel, participe à la reconstruction toujours en cours de notre environnement. Sur 2000 m², l’exposition au Palais de Tokyo permet d’appréhender toutes les facettes d’une oeuvre faite de peintures, de sculptures et d’installations monumentales.
UN ARTISTE VISIONNAIRE ET ENGAGÉ
Précurseur de l’art cinétique et de l’Op Art, membre fondateur du G.R.A.V. (Groupe de Recherche d’Art Visuel) et lauréat du grand prix international de peinture de la biennale de Venise en 1966, Julio Le Parc (né en 1928 en Argentine, vit et travaille à Cachan) est un personnage emblématique de l’histoire de l’art. Artiste engagé, il fut expulsé de France en mai 1968 pour sa participation à l’atelier populaire et ses manifestations contre les institutions. Défenseur des droits de l’homme, il lutta contre les dictatures d’Amérique Latine. Personnalité entière, il refusa en 1972 une rétrospective au musée d’Art moderne de la Ville de Paris en la jouant à pile ou face.
ses oeuvres sont consultables sur son site : http://www.julioleparc.org
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