Exposition personnelle – galerie Duvivier – jusqu’au 26 septembre

 

L’exposition « paysage orphique » à la galerie Duvivier a lieu jusqu’au 26 septembre, et le vernissage est le  jeudi 12 septembre à partir de 18h - 30, rue de Sablonville, 92200 Neuilly sur Seine, 01 47 22 25 90  - 

en attendant, vous pouvez voir la présentation de l’événement sur le lien suivant :

http://www.neuillyjournal.com/sortir/expositions/item/5993-paysages-orphiques-a-la-galerie-duvivier-du-3-au-25-septembre

Notre appréhension du réel est basée sur un balayage permanent de notre champ de vision : nos yeux ne cessent de parcourir ce qui nous entoure.  Notre cerveau  mélange ensuite ces différentes vues pour nous donner une vue globale. D’une multitude de vues différentes, il construit peu à peu une vue unique, qui fait la synthèse de tous les renseignements peu à peu glanés autour de nous.

Robert Delaunay et Apollinaire ont parlé au début du XX° siècle de cubisme orphique pour tenir compte surtout du passage du temps. Depuis les écrits de Lessing qui, au XVIII° siècle opposa les arts du temps comme la musique aux arts de l’espace comme la peinture, on s’était habitué à ne voir dans tout le domaine pictural qu’un art instantané! La vision d’un tableau ne devait plus prendre que quelques instants. Au début du XX° siècle pourtant, la vitesse nouvelle des moyens de communication impose une vision plus mobile. Apollinaire invente le mot de « cubisme orphique » pour signifier le lien entre le cubisme-art pictural instantanné et la musique-art temporel. La musique, dont le dieu Orphée ravissait les animaux ou sa belle Euridice, nécessite un temps d’écoute. La peinture aussi se lit peu à peu. On découvre un motif, puis un autre qui entre en relation avec le précédant… le tableau de lit peu à peu, dans un rythme plus ou moins rapide.

 

passage de temps

passage de temps

Dans ces paysages orphiques, je fractionne à nouveau notre vision pour visualiser cette construction, et combien elle se fait dans le temps. Les motifs paysagers sont plus ou moins en rupture les uns avec les autres. J’organise la lecture en fonction de ces ruptures plus ou moins grandes qui produisent des rythmes au fur et à mesure de notre visualisation de l’oeuvre.

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