taille d’épargne en couleur

pour réaliser une estampe en couleurs, il faut décomposer chaque ton. En effet, on ne peut imprimer qu’une couleur par passage sous presse. Il faut donc limiter le nombre de ces passages sous la presse et donc le nombre des couleurs imprimées (on se limite souvent à quatre ou cinq passages).
Cependant, comme pour toute impression en quadrichromie, 4 passages devraient suffire à étendre le champ des couleurs obtenues à quasiment tout le cercle chromatique.

  1. tirage perdu
  2. cette technique permet de ne graver qu’une seule plaque. Elle économise notre effort.
    Par contre elle impose de ne choisir que des couleurs qui pourront se superposer.
    Elle impose aussi d’imprimer tous les tirages dès le premiers passage.

    Prenons un exemple pour que cela soit plus explicite.

    Cette gravure prévue ici en noir et pourrait avoir été pensée et réalisée en deux couleurs.
    Pour cela, il faudrait que Kirchner grave à la gouge uniquement ce qu’il prévoit en blanc, l’intérieur du personnage par exemple.

    le tirage est inversé pour qu’à l’impression le personnage soit dans le bon sens.
     
     
     
     
     
     
     
     
    Cette première gravure étant finie, il imprime en rouge, par exemple.

    Si ce premier tirage le satisfait, il imprime l’ensemble des feuilles prévues.
     
     
     
     
     
     
     
     
    Puis il reprend sa plaque et la regrave un peu plus : il grave tout ce qu’il veut laisser en rouge, les lèvres par exemple et le fond.
    il ne conserve que le titre et les contours du personnage et les cheveux et une masse noire qui servira de fond. Cela donnerait à peu près ceci :
     
     
     
     


     
     
     
     
     
     
    après un tirage d’essai sur feuille blanche, il imprime ce second encrage en noir par dessus le premier tirage en rouge.


     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Avec ce procédé nous obtiendrions à peu près ceci.
     
     
     
     
    On sait que Kirchner n’a pas travaillé à « bois perdu ».
    Il a gravé plusieurs bois qu’il a superposés pour obtenir cette estampe.
    Cela se voit au infimes décalages au niveau des bras. Cela permet aussi d’avoir des formes plus tranchées entre elles et de règloer les couleurs au fur et à mesure du travail. Contrairement à ce que je simulais dans mon exemple, Kirchner n,’a pas été obligé de tirer toutes les affiches en rouge avant de graver le noir. C’est ce que nous verrons dans la troisième méthode ci-dessous.

     

  3. tirage en puzzle
  4. repérage à l’aiguille

 

 

 

 

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